La rentrée automnale 2025-26 du Quatuor Molinari célèbre à la fois un nouveau départ et la continuité de ses grands projets. Les musiciens du QM accueillent avec beaucoup d’enthousiasme un nouveau membre, l’altiste Cynthia Blanchon dont la grande expérience de musicienne de chambre sera un atout pour l’ensemble. La 29e saison du Molinari en sera une remplie de chefs-d’œuvre pour quatuor à cordes dont la présentation de l’intégrale des 15 quatuors de Chostakovitch qui n’a pas pu se tenir en mai dernier et qui sera programmée pour mai 2026. Le premier concert de la saison se tiendra le mardi 7 octobre à 19h30 à la salle de concert du Conservatoire de Montréal. Intitulé « Passages», ce concert mettra de l’avant deux grands maîtres du quatuor à cordes du 20e siècle, Dimitri Chostakovitch et Béla Bartók ainsi que le compositeur français André Boucourechliev. Le vendredi 5 décembre à 19h30, le second concert de la saison « Rythmes canadiens », présente trois œuvres canadiennes dont les élans rythmiques sont entraînants. De la compositrice Kelly-Marie Murphy, vous entendrez Dark Energy, de R. Murray Schafer le 4e quatuor et la création d’Internesses de Blair Thomson. Les deux concerts de l’automne seront précédés comme à l’habitude des instructifs Dialogues sur le Plateau, à la Maison de la culture Plateau Mont-Royal, 465, avenue Mont-Royal Est. Ces activités permettent au public de se familiariser avec les œuvres au programme des concerts de la série Vingtième et plus qui se tiennent au Conservatoire. Les Dialogues se tiendront les 21 septembre à 14h et 2 décembre à 19h30. L’entrée est libre. Le Quatuor Molinari poursuit sa collaboration avec la Fondation Guido Molinari avec la présentation des concerts de la série Musique à voir. Le concert de l’automne se tiendra le dimanche 2 novembre à 15h et les musiciens joueront le Quatuor no 1 de R. Murray Schafer, le Quatuor no 12 de Dimitri Chostakovitch et feront la création de Coin Darling de Denis Dion, une œuvre en hommage à Guido Molinari. Le concert se tient au cœur de l’exposition I am here de la célèbre Irene F. Whittome. Cette exposition rassemblera des œuvres retraçant soixante années de pratique artistique. Les billets sont vendus à la porte au coût de 20$. La Fondation Guido Molinari est située au 3290 rue Sainte-Catherine Est à Montréal. Tous les détails dans la section Calendrier du site web.

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que le Quatuor Molinari annonce l’arrivée de l’altiste Cynthia Blanchon au sein de l’ensemble pour le début de la 29e saison du Molinari. Chambriste reconnue, Mme Blanchon a été invitée à de nombreux festivals tels que le Colorado Music Festival, les Rencontres musicales de Haute-Provence et le Festival Entre Vents et Marais (France), Orford Musique, le Festival de Lanaudière, Music & Beyond, le Festival Classica, la série ProMusica, les Concerts aux Îles du Bic, les Rencontres musicales de Laterrière. Elle s’est produite aux côtés d’artistes de renom tels que le Quatuor Talich, Scott St. John, Martin Chalifour et Rainer Küchl entre autres. Sélectionnée pour participer au prestigieux festival Prussia Cove et à l’Académie internationale de quatuors à cordes de McGill (MISQA), elle a aussi pris part au Concours international de quatuor à cordes de Wigmore Hall en tant que membre du Quatuor Myriade. Récipiendaire d’un doctorat de l’Université de Montréal, Cynthia Blanchon y est présentement professeure invitée d’alto et co-directrice du secteur cordes. Cynthia a été invitée comme alto solo avec le Royal Philharmonic Orchestra, le Welsh National Opera et l’ensemble Thirteen Strings. En se produisant au sein du London Symphony Orchestra, elle a joué sous la baguette de chefs de renom tels que Sir Simon Rattle, Valery Gergiev, Esa-Pekka Salonen, Yannick Nézet-Séguin et Vassily Petrenko, et s’est produite dans les plus grandes salles du monde : le Suntory Hall, le Walt Disney Concert Hall, le Musikverein, l’Elbphilharmonie, le Sydney Opera House et la Philharmonie de Paris. « Je suis très heureuse de rejoindre le Quatuor Molinari, ensemble tellement emblématique au Québec et ailleurs…merci de la confiance qui m’a été accordée, très impatiente de commencer la prochaine saison! » Cynthia Blanchon Bienvenue chère Cynthia!

Le 5e épisode de notre balado «Le studio du Quatuor Molinari» est en ligne! Jean Portugais s’entretient avec le compositeur Walter Boudreau au sujet de son quatuor à cordes «Le Grand Méridien» (2002). Un échange passionnant permet d’apprécier les richesses d’écriture de cette oeuvre, illustrée par plusieurs exemples musicaux tirés de la Vidéothèque québécoise Quatuor Molinari (vqqm.ca). Une heure de confidences, de souvenirs, de complicité voire même d’humour. Suivre les liens ci-bas pour écouter l’épisode sur votre chaîne préférée. Abonnez-vous à notre balado pour ne rien manquer! Apple Podcasts Acast Spotify Amazon Music Youtube Balado Québec Lire les informations sur Walter Boudreau et «Le Grand Méridien» sur le site de la Vidéothèque québécoise Quatuor Molinari.

Notre tout nouveau CD de l’intégrale des quatuors à cordes de Luciano Berio est sorti des presses!  Il est disponible depuis le vendredi 14 mars en magasin et sur toutes les plateformes d’écoute en ligne. Suivre ce lien pour l’écoute en ligne ou l’achat. Nous sommes très fiers de ce disque qui est la première intégrale des quatuors de Luciano Berio, le célèbre Quatuor Arditti n’ayant jamais enregistré Study, le premier quatuor de Berio.  Les 5 quatuors tracent le parcours unique du compositeur avec une première œuvre de jeunesse pour quatuor intitulée Study (Étude) écrite en 1952 et de facture plutôt classique. Suivra quelques années plus tard, Quartetto per archi, œuvre qui appartient à la musique post-wébernienne et au sérialisme généralisé. En 1964, Berio livre Sincronie, une œuvre dans laquelle le geste guide la musique. Les quatre archets jouent tantôt de façon synchrone, tantôt comme si la musique était aléatoire. Trente années sépareront Sincronie de Notturno, chef-d’œuvre incontesté de Berio. Murmures, échos, explosions sonores, cette œuvre est profondément expressive et représente un sommet de l’écriture pour quatuor du 20e siècle. Berio terminera son parcours pour le quatuor avec Glosse en 1997, une œuvre écrite pour le Concours de quatuors à cordes de Borciani. Berio décrit l’oeuvre comme étant «de courts commentaires sur un quatuor virtuel ou, plus précisément, sur un quatuor qui n’existe pas – une affaire assez complexe et mystérieuse».